Directrives pour l’alimentation des ruminants 2022

À partir de 2022, de nouvelles lignes directrices de Bio Suisse pour l’alimentation des ruminants seront appliquées. Outre la réduction à un maximum de 5 % d’aliments concentrés dans la ration, nous sommes particulièrement préoccupés par l’exigence selon laquelle 100 % des matières premières doivent provenir de Suisse. Aujourd’hui, les protéines proviennent presque entièrement d’autres pays européens. Les seules matières premières ayant une teneur en protéines suffisamment élevée pour compenser un déficit en protéines dans une ration pour ruminants sont les tourteaux de soja et de colza. La féverolle, les pois et les pellets de luzerne ont une teneur en protéines trop faible pour cela. Le tourteau de colza suisse est pratiquement indisponible et la production de soja vient à peine de s’établir : En 2020, 750 to de soja fourrager biologique ont pues être récoltées dans toute la Suisse, avec une demande pour ruminants d’environ 5’500 to par an. Nous en tirons les recommandations et conclusions suivantes :

  • Il n’y aura plus de concentré protéique bio dans notre gamme à partir de 2022.
  • Les stocks d’aliments biologiques achetés avant le 31 décembre 2021 pourront encore être utilisé jusqu’à la fin du mois de juin 2022, mais la part maximale de 5 % doit être respectée à partir du 1er janvier.
  • À partir de 2022, les matières premières riches en fibres brutes dans les aliments composés, comme le son de blé, ne seront plus considérées comme des aliments concentrés. Nous déclarerons une teneur en fourrage grossier dans chaque aliment. Cela représentera environ 10 à 20 % de la quantité d’un aliment standard, c’est-à-dire que, selon l’aliment, seuls 80 à 90 % de la quantité sera considéré comme étant un concentré.
  • Nous recommandons aux exploitations agricoles avec un déficit en protéines de réduire les sources d’énergie telles que le maïs, la pulpe de betterave sucrière et les pommes de terre dans la ration. En même temps, la culture et la conservation du fourrage doivent être optimisées afin que le fourrage de base de l’exploitation fournisse le plus de protéines possibles.
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